Rentrée Littéraire : Afropolis sur la transculturalité noire publié aux Indes Savantes.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Rentrée littéraire | Afrique :
Afropolis ou le retour au panafricanisme culturel
Paris | Lomé - Le 5 septembre 2022 – Pour son premier essai, Cécilia Emma Wilson signe avec Afropolis, un texte majeur invitant à prendre conscience de la trans-culturalité des afrodescendants à travers le monde. L’ouvrage publié aux éditions Les Indes Savantes, est disponible en librairies dès aujourd'hui.
Afropolis signifie littéralement « la cité des afros ». Ce titre résume à lui seul la thèse soutenue par la romancière et essayiste Cécilia Emma Wilson, née au Togo en 1992. En effet, cet essai revient aux sources théoriques du panafricanisme - à savoir l’existence d’un lien culturel entre tous les africains et les afro-descendants du monde - et s'intéresse aux poches de résistance culturelles africaines à travers l’histoire.
“En 2003, l’Union Africaine avait rappelé l’importance de la reconnaissance de la diaspora en tant que partie de l’Afrique en lui conférant le statut de sixième région d’Afrique. Ce geste avait l’ambition d’encourager la participation des personnes d’origine africaine résidant en dehors du continent à contribuer au développement de celui-ci. Par ricochet, l’institution a permis de consacrer que tout afro-descendant vivant en dehors du Continent, quelles que soient sa citoyenneté ou sa nationalité est africain ou porterait une part d’africanité” - rappelle Cécilia Emma Wilson, auteur d’Afropolis.
En s’appuyant sur une riche bibliographie abordant tour à tour les thèmes de l’afrocentricité, de la transnationalité, de l’ubuntu et en étudiant les grands mouvement afro-américains, rasta ou afro-brésiliens, l’essai soutient l’idée que ces émanations culturelles donnent naissance à des transcultures et à des individus transculturels à travers le monde. L’auteur fait ainsi référence aux nombreux travaux qui se sont intéressés à cet objet, notamment sur l’idée que contrairement au multiculturel et à l’interculturel, le 'transculturel' s'applique, à des identités culturelles plurielles, qui remettent en question l’autonomie entre les cultures.
“Être trans-culture c’est se réveiller avec une conscience assez particulière de son identité et refuser catégoriquement la prison de l’assimilation et de l’uniformité. C’est une notion qui correspond parfaitement aux populations d’Afrique puisqu’à l’origine, le continent n’avait pas d’Etats nations mais bien des Etats dits “multinationaux” comme l’a démontré Cheikh Anta Diop, c'est-à-dire des lieux au sein desquels le pouvoir centralisé accordait aux différentes communautés une certaine autonomie et liberté à la fois politique et culturelle.” conclut Cécilia Emma Wilson.
Afropolis, 128 pages, Ed. Les Indes Savantes, disponible le 1er septembre.
Fin de communiqué
À propos de Cécilia Emma Wilson
Née au Togo, Cécilia Emma Wilson est diplômée de Sciences Po Paris en Relations Internationales. Elle est spécialiste des industries culturelles africaines.
À propos des Indes Savantes
Maison d’édition indépendante spécialisée dans la recherche.
Contacts Presse
Cécilia Emma Wilson | management@ceciliaemmawilson.com |
Les Indes Savantes | contact@lesindessavantes.com
ENGLISH SUMMARY
Behind the current Black Lives Matter movement lies the political reality of pan-Africanism. Far from having disappeared, this political movement, carried in Pop Culture and by the African Union's Agenda 2063, has taken different paths, leaving its legacy parts of Africa across the Atlantic. For the past decade, cultural actors have been organizing, exchanging, and collaborating around similar yet different identities. The knowledge of what brings us together has become so crucial that the African Union has defined its sixth region as "any Afro-descendant living outside the Continent. Regardless of citizenship or nationality, who has an interest in contributing to the development of the Continent and the construction of the African Union.
The question of Africanity arises. What does it really mean to be African ? Africa being a continent from which multisecular flows have departed and to which people of various colors return, who can de facto claim "an African citizenship". This shows the importance of Afropolis, on the pockets of cultural resistance that have converged into hybrid identities that it is necessary to study.