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Relations sino-africaines et difficultés de gouvernance

Relations sino-africaines et difficultés de gouvernance

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Extrait:

"D’après l’institut français de géopolitique, on dénombre 2500 chinois expatriés en Côte d’Ivoire . Ainsi le quartier d’Adjamé à Abidjan, est surnommé « le quartier rouge ». En effet 20 % des commerces en 2011 à Adjamé sont gérés par des ressortissants chinois . Il est intéressant de constater que ces commerçants chinois emploient des locaux qui servent souvent de traducteurs et d’hommes à tout faire. Cette présence chinoise constitue une concurrence nouvelle pour les commerçants déjà installés, à savoir les libanais, les indiens, les pakistanais, les ivoiriens et les sénégalais. C’est pourquoi en novembre 2007, la Fédération Nationale des Commerçants de Côte d’Ivoire (FENACCI) a manifesté pendant trois jours contre la présence des commerçants chinois. Les commerçants africains en Chine De leur côté, des commerçants africains s’installent en Chine. Ce sont des hommes d’affaires subsahariens qui créent des comptoirs dans les villes de Hong Kong et de Guangzhou. Il existe cependant une différence notable entre les commerçants chinois en Afrique et les commerçants africains en Chine. Si les premiers font de la concurrence aux détaillants locaux, les africains rabattent des produits fabriqués dans leur pays pour la clientèle africaine installée en Chine. On les surnomme les « traders » . L’adhésion de la Chine à l’Organisation Mondiale du Commerce en 2001, a ouvert de nombreuses opportunités aux commerçants africains qui n’ont pas manqué de les saisir. Certains produits comme le WAX sont désormais fabriqués dans les usines textiles de Guangzhou, sous la direction d’hommes d’affaires sénégalais. Ces « traders » africains n’attirent cependant pas encore l’attention sur eux ."

Sommaire:

Introduction .....................................................................................................................


1. Aux origines des relations sino-africaines

1.1. Les rapprochements opérés par Zhou Enlai .

1.1.1. « Les soleils des indépendances » et l’ami chinois

1.1.2. L’occident en perte de vitesse

1.2. Le passage d’un modèle idéologique à un modèle économique

1.2.1. Essor du BTP

1.2.2. La stratégie chinoise du collier de perles

1.3. La Chinafrique, bloc contre la diplomatie de connivence

1.3.1. La Chinafrique et l’affaiblissement du G8

1.3.2. L’empire du milieu, ennemi de la Françafrique
2. Les difficultés de gouvernance

2.1. Multiplication des acteurs et intérêts divergents

2.1.1. Les commerçants chinois en Afrique et les commerçants africains en Chine

2.1.2. Conflits et image de l’Etat chinois

2.2. L’impossible acculturation

2.2.1. Le Soft Power Chinois en Afrique

2.2.2. La non-intégration culturelle des chinois en Afrique

2 2.3. Croissance économique et partage inégal

2 2.3.1. L’ampleur des investissements chinois en Afrique

2.3.2. Croissance économique et mal-développement
3. Le modèle chinois, espoir de développement pour l’UA

3.1. Le modèle chinois séduit les africains

3.1.1. Une alternative économique

3.1.2. Une alternative politique

3.2. L’Afrique de toutes les convoitises

3.2.1. La chinafrique est en réalité une bricafrique

3.2.2. La multiplication des investisseurs place l’Afrique en position de force

3.3. Exigences croissantes et rééquilibrage des rapports

3.3.1. La prise de conscience africaine

3.3.2. Rééquilibrage des rapports sino-africains
Conclusion

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